Dans le cadre de notre collaboration avec l'école d'ostéopathie humaine Ostéobio, l'une de nos équipes de recherche mène le projet intitulé "Impact de l'ostéopathie sur le couple cavalier/cheval pratiquant le concours de saut d’obstacle (CSO) : performance et bien-être". Dans cet article et dans une vidéo (en fin d'article), nous vous embarquons dans l'une de leur journée de travail.
Le 25 avril dernier, les étudiantes de Biopraxia Rennes se sont donc rendues dans une écurie en Normandie pour effectuer une journée de travail en équipes projet.
Elles ont tout d'abord retrouvé le Dr Kim Périchon-Naour, responsable scientifique de Biopraxia, qui les encadre. Ensuite, elles ont accueilli les membres de l'une des équipes de recherche d'Ostéobio, composée de deux étudiantes : Jade Sourgens et Alissia Loisnard, elles-mêmes sous la responsabilité du Dr Pol Le Borgne, Directeur de mémoire et du Dr Sophie Contreras, ajointe à la Recherche et à la qualité (Ostéobio).
Figure 1 : Bilan ostéopathique du cheval : partie palpation et tests articulaires |
Figure 2 : Bilan ostéopathique du cheval : partie palpation et tests articulaires |
Le test des étapes de l’expérimentation a ensuite pu débuter pour les étudiantes de Biopraxia :
- Mesures effectuées sur le cheval afin de créer des fiches pour l’utilisation du capteur de sangle
- Bilan ostéopathique du cheval : Evaluation dynamique puis palpation et tests articulaires, pour établir un score permettant de juger le cheval d’un point de vue ostéopathique
- Marquage du cheval en regard des articulations d’intérêt afin de pouvoir évaluer la biomécanique du saut par analyse vidéo
En parallèle, les étudiantes d'Ostéobio ont également commencé à tester leur protocole expérimental :
- Remplissage d’un questionnaire d’anamnèse par le cavalier
- Analyse du schéma fonctionnel du cavalier
- Pose des capteurs (spinomètre) afin d’analyser les données du corps du cavalier en mouvement sur le cheval ainsi que la courbure du rachis
- Réglages de l’utilisation des capteurs avec les ordinateurs
Une fois ces premières étapes effectuées, toute l'équipe s'est retrouvée dans la carrière afin de mettre en place la ligne de mécanisation (obstacles) et la caméra. Le cheval a été équipé avec son matériel et le capteur de sangle, puis le couple s’est échauffé dans la carrière.
Le recueil de données par le capteur de sangle et par le spinomètre a alors commencé, respectivement via une application dédiée ou via l’ordinateur couplé, au fur et à mesure que le couple se présentait sur la ligne de mécanisation.
Après chaque couple, un bilan de la récolte des données était effectué afin de tester d’autres paramètres ou méthodes d’enregistrement sur le couple suivant. Un total de 5 couples aux morphologies très différentes, ont pu être étudiés pour la mise au point du protocole expérimental définitif.
Une journée riche d'échanges (et de données) qui s'est très bien déroulée et qui a permis aux équipes de voir comment elles allaient optimiser tous ces éléments relatifs à leur projet en vue de l'étude finale.
BONNET Ludivine |
CACHAU Lola |
GUIDOUX Mathilde |
LECROSNIER Elise |
LEFFRAY Emeline |
MORVAN Enora |
THEBAULT Clara |
THEPAUT Julie |